Selon l'UNESCO, la liberté d'expression est un droit humain fondamental, pilier de toutes les libertés civiques. De même que la liberté d'information et la liberté de la presse, la liberté d'expression pose la base de tous les autres droits.
L'UNESCO reconnaît que ces droits, inhérents à l'ensemble des Droits de l'Homme s'appliquent aussi bien en ligne que hors ligne (dans le monde physique).
La liberté d'expression et d'information constituent les piliers d'une société saine et démocratique sur lesquels repose la croissance sociale et économique: ils permettent la libre circulation des idées -nécessaire à l'innovation- et renforcent la responsabilité et la transparence.
Gonaïves : des journalistes menacés de mort, Le National 07.01.20
50 journalistes victimes de violences, d'assassinats et de menaces de mort en Haïti selon la Fédération de la presse haïtienne 30.10.19
Reporters Sans Frontières extrêmement préoccupés par les persécutions et vagues d’assassinat de journalistes sous le régime de Jovenel Moise 12.10.19
Déclaration de journalistes et organisations de la société civile face aux agressions à l'encontre de la presse en Amérique latine et dans la Caraïbe – Articulo 19 07.12.19
Articulo 19 est un organisme de défense des droits humaines indépendant qui œuvre autour du monde afin de promouvoir le droit à la liberté d'expression. Il tien son nom de l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, qui garanti la liberté d'expression.
“The British Virgin Islands’ legislators have passed a bill criminalizing free speech, and journalists will likely be among its first victims if it is signed into law,” said CPJ Central and South America Program Coordinator Natalie Southwick in New York. » Committee to protect journalists 23.12.20
Liberté d'expression, presse et Etat de droit en Haïti – Ayibopost
Communiqué du PEN France sur la liberté d'expression en Amérique latine
Actualité du PEN International
L'article 19 de la Déclaration stipule que “ tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.”
Article 19.
Art. 1 : La liberté d’expression, sous toutes ses formes et manifestations, est un droit
fondamental et inaliénable de toute personne. Elle est également un élément indispensable à
l’existence même de toute société démocratique.
Art.2 : Toute personne a le droit de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des opinions librement dans les termes stipulés à l’article 13 de la Convention américaine relative aux Droits de l’Homme. Toutes les personnes doivent bénéficier de l’égalité d’accès à la recherche, à la réception et à la diffusion de l’information par n’importe quel moyen de communications, en l’absence de toute discrimination pour quelque motif que ce soit, y
compris ceux qui ont trait à la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion, les opinions politiques ou autres, l'origine nationale ou sociale, la situation économique, la naissance ou toute autre condition sociale.
PEN International reconnaît et se réjouit de la promesse que portent en eux les médias numériques de contribuer à défendre et faire avancer la cause de la liberté d’expression en tant que droit humain fondamental. Dans le même temps, il s’inquiète des persécutions persistantes dont sont victimes poètes, dramaturges, essayistes, romanciers, écrivains, bloggeurs et journalistes pour faire usage des médias numériques, que les ressortissants de nombreux pays fassent l’objet de restrictions sévères en matière d’accès et d’usage des médias numériques, que les gouvernements se servent des technologies numériques pour surveiller et restreindre la liberté d’expression des personnes physiques, et que le secteur privé – et notamment les sociétés du secteur technologique – apporte activement son concours à ce double objectif de restriction et de surveillance.
Ses auteur.e.s affirment "que le libre accès aux oeuvres est un droit fondamental à la fois pour l’artiste et pour le public. Il revient aux médiateurs que sont notamment les éditeurs, les directeurs de publication, les commissaires d’exposition, les producteurs, les diffuseurs, les critiques de prendre leurs responsabilités à la fois vis à vis des auteurs et vis-à-vis du public : l’information du public sur le contexte (historique, esthétique, politique), et sur l’impact du contenu de l’oeuvre, quand il pose problème, doit remplacer toute forme d’interdiction, ou toute forme de sanction à raison du contenu de
l’oeuvre.
Et il est également essentiel de défendre la liberté de la création et de la diffusion contre les phénomènes d’entrave économique telles les menaces d’abus de position dominante, d’uniformisation des contenus et d’absence de visibilité des oeuvres que font peser les mouvements de concentration." 28-02-2003
Protéger les droits durement acquis en matière de liberté de la presse, améliorer la sécurité des journalistes et mettre fin à l'impunité pour les crimes commis contre eux, telles ont été les principales préoccupations des participants qui ont assisté à la conférence UNESCO de la Journée mondiale de la liberté de la presse à Tunis, qui s'est tenue les 4 et 5 mai. Plus de 700 participants venus de près de 90 pays ont pris part à l'événement, qui s'est terminé aujourd'hui avec l'adoption de la Déclaration de Carthage (UNESCOPRESS, 7-05-2012)
“Les droits culturels sont les droits d'une personne, seule ou en commun, de choisir et d'exprimer son identité, d'accéder aux références culturelles, comme à autant de ressources qui sont nécessaires à son processus d'identification.”
La Déclaration de Fribourg décline ainsi les droits culturels :
Télécharger la déclaration de Fribourg
Entre le 6 et le 8 juin 1996 se sont réunis à Barcelone 61 ONG, 41 Centres PEN et 40 experts en droit linguistique du monde entier. La convocation de la Conférence mondiale sur les droits linguistiques (CMDL) était une initiative du Comité des traductions et droits linguistiques du PEN Club International et du CIEMEN (Centre international Escarré pour les minorités ethniques et les nations), avec le soutien moral et le support technique de l’UNESCO...
Ce manifeste est un texte qui résume en six points les principes et les objectifs que PEN International souhaite défendre en matière de traduction littéraire. Parmi ces principes, on compte la place de la traduction dans la promotion de la dignité de toutes les cultures et de toutes les langues, la reconnaissance des conditions nécessaires à la pratique de cette activité et, au premier chef, la défense des personnes qui s’engagent dans ce flux de communication entre les peuples : les traductrices et les traducteurs littéraires...
Lettre ouverte des écrivains à la nation - 17.06.2019
Note de presse suite à l'assassinat de Pétion Rospide - Français - 11.06.2019
Note de presse suite à l'assassinat de Pétion Rospide - Créole
Spot pour la commémoration des assassinats de journalistes haïtiens - 2 novembre 2019 :
Haïti, les droits de l’Homme en péril, Kettly Mars, présidente du Centre PEN Haïti - PEN International, 05.12.2019
Madame la Secrétaire Générale,
Nous, écrivains de langue française, représentants des cinq continents de la francophonie, préoccupés par la situation haïtienne caractérisée par la mise en place d’une dictature, le président de facto Jovenel Moïse se maintenant au pouvoir par la force au-delà de son mandat constitutionnel expiré le 7 février 2021, vous demandons de ne fournir aucun appui à un pouvoir décrié et rejeté par le pouvoir judiciaire haïtien, les églises catholique et protestante, la confédération des barreaux haïtiens, les organismes de défense des droits humains, l’association nationale des magistrats haïtiens, l’opposition politique organisée, nombre d’associations de la société civile, des personnalités haïtiennes appartenant à différents domaines d’activité.
Nous comprendrions mal que l’insititution que vous dirigez, dont l’existence n’est fondée que sur l’exigence de solidarité réelle avec les communautés et pays de langue française, s’engage avec un pouvoir illégitime qui multiplie les exactions, les décrets et autres mesures liberticides. Vous n’êtes pas sans savoir que le pouvoir utilise des gangs lourdement armés par lui, comme force répressive aux actions meurtrières dans les quartiers populaires. Vous n’êtes pas sans savoir que, lors de manifestations pacifiques, la police haïtienne tire à balles réelles sur les manifestants. Vous n’êtes pas sans savoir qu’Haïti fonctionne sans parlement, sans élus locaux, toutes les échéances électorales n’ayant pas été respectées par le gouvernement de Jovenel Moïse. Seriez-vous assez dupe pour croire que, après la fin de son mandat expiré le 7 février 2021, il voudrait et saurait organiser des élections crédibles !
Nous exprimons notre solidarité envers le peuple haïtien et exhortons l’OIF à soutenir sa demande d’un vrai processus démocratique impliquant la mise en place d’un gouvernement de transition et l’initiation des procès pour crimes de sang et crimes financiers contre les dignitaires du gouvernement de Jovenel Moïse.
Madame la Secrétaire Générale, n’apportez pas votre soutien à la folie dictatoriale dont est victime le peuple haïtien, il y va de votre crédibilité personnelle comme de celle de l’OIF. Ne donnez pas raison à celles et ceux qui voudraient voir en l’OIF un fonctionnariat indifférent aux problèmes réels des peuples constituant les cinq continents de la francophonie.
Signataires :
René Depestre, prix Apollinaire, prix Renaudot
Jean-Pierre Siméon, prix Apollinaire
Mathias Enard, prix Goncourt, prix des cinq continents de la francophonie
Ananda Devi, prix des cinq continents de la francophonie, membre du jury du prix des cinq continents
Antoine Spire, président du Pen Club de France
Jacques Fournier, poète
Jean-Claude Pinson, poète
Francis Combes, poète, éditeur
Yanick Lahens, romancière, prix Femina
Laurent Gaudé, poète, romancier, prix Goncourt
Gilles Perrault, prix Goncourt de la nouvelle, prix Renaudot de l’essai
Addellatif Laâbi, prix Goncourt de la poésie
Claude Favre, poète,
Jean-Marc Bourg, éditeur
Philippe Mathy, poète
Jean Gabriel Cosculluela, poète, éditeur
Jean-Marc Barrier, poète
El Amraoui Mohammed, écrivain
Joël Vernet, écrivain, poète
Jean-Claude Leroy, poète
Arnoldo Feuer, écrivain
Marc Delouze, écrivain, fondateur des parvis littéraires
Marc-Emmanuel Soriano, dramturge, acteur
Lyonel Trouillot, écrivain, membre du jury du prix des cinq continents de la francophonie,
Kettly Mars, écrivaine, présidente du Pen Club Haïti
Guy Régis junior, dramaturge,
Mehdi Chalmers, poète
Evelyne Trouillot, poète, romancière
Jacques Lèbre, poète
Véronique Gentil, poète
Cyrille Gilbert, poète
Malick Diarra, poète, romancier
Denis Lachaud, écrivain, dramaturge, metteur en scène
Jean-Baptiste del Amo, romancier, prix Goncourt du premier roman
Valentine Goby, écrivaine
Felwine Sarr, écrivain, essayiste, prix des cinq continents de la francophonie
Céline Curiol, essayiste, romancière
Christophe Philippe Charles, poète, éditeur
Muriel Barbery, romancière
Camille de Toledo, écrivain, essayiste
Armand Dupuy, écrivain
Miguel Duplan, écrivain, membre du jury du prix Carbet de la Caraïbe et du Tout Monde
Faubert Bolivar, poète, écrivain
Ralph Civil, metteur en scène
Daniely Francisque, dramaturge
Bernard Gaétan Lagier, dramaturge
Vladimir Delva, comédien, directeur artistique
Blandine Voineau, comédienne
Marie Célie Agnant, poète, écrivaine, Prix 2017 de l’Académie des Lettres du Québec
Hassane Kassi KOUYATE, Directeur, Les Francophonies-Des écritures à la scène
8 mars : Journée internationale pour les droits des femmes
24 mars : Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les manifestations flagrantes des droits de l'Homme et pour la dignité des victimes
3 mai : Journée mondiale de la liberté de la presse
2 novembre : Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre des journalistes
10 décembre : Journée des droits de l'Homme